Le mécanisme de revenus sur YouTube est assez complexe à appréhender. En effet, certaines chaînes, appartenant à la même thématique, génèrent plus de revenus que d’autres. Pourquoi ? De quoi dépendent les revenus sur YouTube ?

Pour commencer, il serait faux de penser que chaque vue sur YouTube génère des revenus. Certaines vues ne sont pas monétisables, et ne génèrent donc pas d’argent.

Un internaute ayant installé un module « Adblock »  (permettant de bloquer purement et simplement les publicités) va générer des vues non-monétisables (les publicités n’étant jamais affichées).

Ensuite, les revenus varient selon plusieurs critères :

1) la saisonnalité : il faut savoir qu’il existe des mois creux et des mois plus intéressants en termes de revenus. En effet, il existe une notion de saisonnalité à prendre en compte. Ainsi, si certains mois sont bas (janvier, février, juillet et août), le RPM (revenu pour 1000 vues) repart à la hausse au mois de mars-avril, puis au mois de septembre-octobre, pour atteindre son apogée au mois de décembre.

2) le pays de visionnage : outre la notion de saisonnalité, le pays de visionnage influe également sur les revenus. En effet, les annonceurs ne payent pas partout de la même façon. Ainsi, on constate que globalement, les annonceurs aux Etats-Unis payent mieux qu’en France. Pour le vérifier, vous pouvez aller dans votre YouTube Analytics dans l’onglet « Revenus estimés », dans le « Rapport sur les revenus ».  Attention, cet onglet vous donne les revenus versés par YouTube à Wizdeo, et non pas les revenus que Wizdeo vous verse, qui eux dépendent de votre contrat. Allez ensuite dans l’onglet carte. Il vous suffit maintenant de survoler les différents pays de la mapmonde avec votre souris afin d’avoir une estimation du RPM. Attention, on parle là du revenu pour mille vues, et non pas du revenu pour mille vues monétisables.

3) la typologie des annonces : les publicités génèrent plus ou moins de revenus selon leur type. Par exemple, les bannières sont moins intéressantes en termes de revenus que les annonces vidéos non désactivables, qui s’affichent avant (preroll), pendant (midroll) ou après la vidéo (postroll).

4) le contenu de la vidéo : ceci est en guise de rappel mais attention aux grossièretés. En effet, insérer des grossièretés dans les titres des vidéos peut rendre cette vidéo non monétisable : Google a des mécanismes pour détecter rapidement si les métadonnées d’une vidéo nouvellement mise en ligne contiennent des obscénités, et peut en conséquence couper les pubs sur la vidéo en question. 

Soyez donc vigilant quant au sujet de votre vidéo et aux métadonnées que vous mettez ! Par ailleurs, si vous utilisez des extraits vidéos de plus de 30 secondes d’une autre vidéo, votre vidéo pourra être détectée automatiquement par l’autre partie, qui pourra au choix, revendiquer votre vidéo ou pire, la bloquer et/ou la supprimer (avec en prime un avertissement). Attention donc, si vous voulez utiliser des extraits d’autres vidéos, il faut impérativement qu’ils aient une durée inférieure à 30 secondes.

5) le sponsoring : une chaîne bénéficiant d’une campagne de sponsoring verra son RPM augmenter de manière significative. On vous invite à relire notre article à ce sujet.

Et voilà, vous savez tout ou presque sur les revenus YouTube. A noter que les choses évoluent constamment, donc tenez-vous informé en consultant régulièrement notre blog.

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