Le montage vidéo permet de découper plusieurs séquences vidéos et de les raccorder pour en faire une seule vidéo. Suivant le logiciel utilisé, il est possible d’ajouter une ou plusieurs vidéos, des images fixes, des titres, de la musique, des bruitages, une voix off, etc.

1/ Pour commencer

Importer toutes les vidéos souhaitées dans le projet pour les assembler, les ordonner et les découper. Un découpage vidéo précis permettra de faire un montage plus rythmé et donc plus agréable à regarder.

La diversité et l'alternance des plans et des rythmes, quelques effets de surprise, une incitation à la curiosité, éveillent l'intérêt du spectateur. Au-delà d'un certain temps, l'attention diminue en intensité; changer régulièrement de plans vous permettra de varier les images, ce qui contribuera à retenir l’attention. D’autant plus qu'on est sur YouTube, où on est généralement habitué à regarder des vidéos assez courtes. Une vidéo réalisée par un amateur manque souvent d'action, d'émotion, de mystère, de suspense pour retenir l’attention. Mieux vaut une vidéo de 10 min qui séduira, qu'une de 60 min qui ennuiera.

Le parfait exemple de vidéos bien rythmées : la série BREF !

2/ Ajouter le son et régler les volumes

Si vous avez enregistré une voix off, il faut absolument qu’elle soit claire et que son volume soit suffisamment fort sans être saturé. La musique ne doit pas être trop forte pour ne pas couvrir la voix off. Globalement, l’ensemble des sons de la vidéo doit être plus ou moins au même volume pour ne pas devoir monter ou baisser le son en cours de visionnage.

L’ambiance sonore joue aussi sur le rythme. Les mêmes images avec une musique d’action, une musique à suspense, une musique douce ou sans musique du tout ne seront pas perçues de la même manière. (voir article sur les musiques libres de droit)

Des bruitages peuvent aussi contribuer à l’ambiance générale. Voici un bon exemple de site de bruitages utilisables : Universal-SoundBank.

Egalement, voici un bon exemple d’un épisode de What’s Up Gamers mixant dans la présentation musique, son vidéo, bruitages et voix-off.

3/ Ajouter des transitions

Les transitions les plus simples sont généralement les meilleures. Les classiques sont le fondu au noir ou au blanc et le fondu enchaîné. La plupart des logiciels de montages proposent de nombreuses transitions pas toujours de très bon goût, il vaut généralement mieux privilégier la sobriété et si les images s’enchaînent bien, il n’est pas nécessaire d’ajouter de transition.

Des exemples de transitions qui peuvent passer à condition d’être utilisées avec parcimonie, compilées en une vidéo de démo.

4/ Ajouter des effets

Les possibilités varient beaucoup suivant les logiciels. La plupart vous permettront simplement d’appliquer différents filtres (noir & blanc, sépia, etc.) qui peuvent être amusants à l’occasion si leur utilisation est justifiée par le sujet de la vidéo. Mais les plus importants réglages sont ceux qui permettent de corriger la luminosité, le contraste, les couleurs, la saturation, etc., pour corriger une image de qualité moyenne ou pour lui donner un style visuel plus original.

Nous déconseillons d’ailleurs d’utiliser l’amélioration d’image de YouTube qui ne fonctionne pas toujours très bien et dont les effets sont irréversibles sur la vidéo. Assurez-vous plutôt que votre image est belle avant l’upload.

5/ Les titrages

Les titres servent essentiellement soit à nommer certaines parties du film, soit à donner des informations supplémentaires qui ne sont ni dans la vidéo, ni dans l’audio. Ils peuvent se placer entre les images ou par-dessus, cette 2ème solution évite de casser le rythme de la vidéo, mais elle nécessite que le logiciel de montage puisse avoir plusieurs pistes vidéos.

Les premiers doivent être suffisamment mis en valeur dans l’image. En fonction de vos logiciels vous pouvez faire quelque chose d’assez original et animé (il est aussi possible de le faire avec Photoshop, After Effect, des logiciels de 3D, etc…  si votre logiciel de montage vous permet aussi de l’importer)  mais les titres doivent rester graphiquement cohérents entre eux s’il y en a plusieurs.

Les deuxièmes doivent en revanche être plus discrets pour ne pas prendre trop d’importance par rapport à la vidéo. Il faut cependant qu’ils soient dans une police d’écriture lisible et affichés assez longtemps pour qu’on ait le temps de les lire.

6/ Exportation

Tous les logiciels de montage ne proposent pas les mêmes options. Il est cependant fortement conseillé d’exporter (et donc aussi de monter) votre vidéo en 16/9è puisque c’est le format du player YouTube. Sinon, la vidéo ne s’affichera pas sur l’intégralité du player si la vidéo est en 4/3 et vous aurez des bandes noires sur les côtés.

Il faut cependant faire attention à ce que la vidéo soit en vrai 16/9 avec des pixels carrés (1:1) et non pas des pixels rectangulaires (1:1.33, 1:1.4587, ou autre) qui risquent de déformer l’image avec le réencodage. Voici les résolutions en 16/9è :

2160 (4k) : 3840x2160 / 4090x2160
1440p (2k) : 2560x1440
1080p : 1 920 x 1 080
720p : 1 280 x 720
480p : 854 x 480
360p : 640 x 360
240p : 426 x 240

Si vous êtes un YouTuber jeux vidéo, n'hésitez pas à enregistrer vos sessions et exporter votre rendu final en 60 images par seconde !

YouTube prend en charge pas mal de formats vidéos et votre logiciel de montage devrait vous proposer les bons formats mais si vous ne l’envoyez pas au bon format, il devra le réencoder lors de l’upload. Revoir notre article sur les formats et débits vidéos de YouTube.

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